Le pourquoi de ma "déchéance".

Publié le par Chipounette

Pour répondre à Sireli, qui critique gentillement ma note de confessions pas sage. (je tiens à noter, que Sireli, je l'aime bien, c'est une jeune femme intelligente, qui n'hésite pas à dire qu'elle n'est pas d'accord avec les autres, sans tomber dans une gue-guerre, qui n'a pas à avoir lieu, sans dire: "puisque t'es pas d'accord avec moi, bah je te parle plus, na! Merci Sireli d'être une adulte!)


Bah oui, j'ai été dans la déchéance, oui j'ai pas toujours était ni la plus sympa, ni la plus intelligente, ni la plus belle. Je ne regrette pas cette partie de ma vie, je suis passée à autre chose, mais cette partie de vie fait partie de moi, et fait ce que je suis maintenant (comme tout ce que j'ai fait jusque là!).


Si j'avais eut un blog durant cette péride de ma vie, chaque actes, chaques faits auraient été beaucoup plus espacés (quelques mois, au pire quelques semaines).


Au début de mon blog, je m'étais promis être honnête avec mes (eventuels) lecteurs, et cacher cette partie de ma vie, n'était pas honnête. C'est, vrai, les premières confessions étaient plus un compte-rendu de ma vie jusqu'ici, je n'avais pas oser raconter le "sombre". Qui en réalité n'est pas si sombre que ça, enfin au moment où je le vivais, car quand je repense à cette période de ma vie, je n'étais pas si bien que ça dans ma peau.


Je me souviens, c'était il y a trois ans, au début de l'été j'avais vécut une déception amoureuse douloureuse et deux mois plus tard, une déception amicale très douloureuse. Avec celui qui est mon meilleur ami depuis cette date, nous nous sommes rendu compte que nos 5 autres "amis" se foutaient de nous mais royalement depuis 2 ans. Pour les soirées c'était toujours nous qui appelions, quand on été pas là, on nous cassait des tonnes et des tonnes de sucres sur le dos. On nous appelait juste quand il y avait besoin de voitures en plus etc... De plus, quand on été avec eux, on jouait un rôle, lui, l'hétéro branché, et moi la blonde nunuche, qui ne vanne personne, sage, qui n'avait pas d'idées cochonnes. Ils ne supportaient pas qu'on parle d'homosexualité, de sexe en dehors du missionnaire, ils ne supportaient pas qu'on puisse avoir une autre vie en dehors de la leur. Ce qui les interéssaient c'était de dire du mal des absents, de fumer des joints et de passer leur soirée dans la véranda de l'un d'eux. Benji et moi, on voulait vivre notre jeunesse, sortir, rencontrer du monde, élargir le cercle, peut-être pas d'amis, mais de copain. Un week-end, on a décoder de se retrouver chez lui, et d'attendre un éventuel coup de fil pour une soirée. Ca fait 3 ans qu'on attend!


Le week-end d'après on a décidé de vivre notre vie, comme on l'entendait et d'apprendre à se connaitre mieux (car à jouer des rôles pendant longtemps, on avait oublié qui était l'autre et qui on était nous-même)


On s'est laché! lol.


Aujourd'hui en 2005, on s'est trouvé, retrouvé, on sait qui on est, et on assume ce qu'on est, les idées qu'on a, et on n'hésite plus à être franc, l'un envers l'autre, envres nous même et envers les autres.


Depuis, de ces 5 amis, j'en ai retrouvé un, François, qui après notre départ s'est retrouvé le souffr-douleur des 3 autres (la 4ème était son ex). Lui aussi a changé et s'apprète à quitter la région parisienne pour Perpignan; il part vivre sa vie.


Bonne route François, et on t'oublie pas pour nos vacances!

 

Publié dans Bric à Brac

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